Le Laboureur de Bohême

de Johannes von Saaz / mise en scène Christian Schiaretti

Du mardi 26 juin
au jeudi 28 juin 2012

Durée : 1h30

Les dates réserver

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juin 2012
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Billetterie

Les tarifs

  • 25 € plein tarif
  • 20 € retraités, groupes à partir de 8 personnes (aux mêmes spectacles et aux mêmes dates)
  • 14 € demandeurs d’emploi, détenteurs de la carte mobilité inclusion, accompagnateur PSH, personnes non imposables
  • 12 € moins de 30 ans, étudiants
  • 12 € professionnels de la culture
  • 8 € élèves des écoles de théâtre partenaires
  • 7 € bénéficiaires de minima sociaux (CMU, RSA, AAH)
  • 7 € le samedi soir pour les étudiants de moins de 30 ans

Détail des tarifs

À propos

Du mardi 26 au vendredi 29 juin 2012

Texte établi par Christian Schiaretti et Dieter Welke

Dans Le Laboureur de Bohême, la tension dramatique, la véhémence émotive et intellectuelle, sont dues au fait que l’auteur articule, à travers ce dialogue entre le laboureur et la mort, son propre vécu : sa jeune épouse vient de mourir et sa confiance dans l’harmonie de la création est profondément ébranlée.
Cet échange relève de l’évidence. Peu de textes apportent autant de sérénité. Tendu entre émotion et pensée, son auteur n’a pu tricher en le réalisant.
Le théâtre est le lieu fétiche de la mort, il est le lieu de leur retour, où celui qui a parlé et s’est tu revient encore une fois, car sa parole incarnée est corps, et mouvement, et vie.

Tarif : 8 euros pour les deux spectacles

Durée : 1h (entracte de 30 minutes)
Présenté avec Procès en séparation de l’Âme et du Corps

Distribution

Avec Damien Gouy, Clément Morinière, Antoine Besson.

Texte établi par Christian Schiaretti et Dieter Welke
Scénographie : Renaud de Fontainieu.
Costumes : Thibaut Welchlin.
Lumières : Julia Grand.
Maquillage : Roxane Bruneton.

Production Théâtre National Populaire.
Avec la participation du Conservatoire à Rayonnement Régional de Lyon.

 

Revue de presse

Le Monde
,  …et soudain, la Mort descend, pieds nus, comme repentante, sur le sol du Laboureur : une demi-parabole, en forme de rampe de roller, qui unit, d’un seul mouvement, l’horizontal terrestre au vertical céleste. Elle peut alors déployer la haine que toute vie lui inspire, son dégoût de la femme et de la chair. A chaque pas plus humaine et plus repoussante. Face à elle, le Laboureur s’accroche à son terreau de parole. Christian Schiaretti a posé sur lui la lumière chaude, solaire, presque verticale, de l’élu. Sa profération est celle de l’être doué d’émotions, doué pour les émotions, assez vaillant pour le faire savoir et le faire entendre… La prière finale du Laboureur pour l’âme de sa femme mettrait à genoux les meilleurs des mécréants. Jean-Louis Perrier

Le Figaro Magazine
Dialogue d’ombres dans un très beau décor de pénombre, grande vague glacée, trouée de quelques feux de lumière… C’est fort, intense, déchirant et pur. Philippe Tesson

Les Échos
Quelle que soit la beauté du texte, il y a, sous sa nervosité, les traditions de l’exercice scolastique. La mise en scène de Christian Schiaretti sait en respecter la rigueur et en dégager l’admirable brûlure, dans un climat fantomatique, comme pour brosser une enluminure aux couleurs modifiées par la nuit… D’un côté, il y a un homme simple et hanté qui hurle de douleur et, de l’autre, un grand prélat de l’au-delà qui jongle avec l’ombre et la rhétorique. Une somptueuse épure. Gilles Costaz

 

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