Gauvain et le Chevalier Vert

de F. Delay et J. Roubaud / mise en scène J. Brochen / avec la complicité de C. Schiaretti

Du vendredi 14 juin
au dimanche 23 juin 2013
Grand théâtre - Salle Roger Planchon
Durée : 2h00

Les dates réserver

lunmarmerjeuvensamdim
juin 2013
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
Billetterie

Les tarifs

  • 25 € plein tarif
  • 20 € retraités, groupes à partir de 8 personnes (aux mêmes spectacles et aux mêmes dates)
  • 14 € demandeurs d’emploi, détenteurs de la carte mobilité inclusion, accompagnateur PSH, personnes non imposables
  • 12 € moins de 30 ans, étudiants
  • 12 € professionnels de la culture
  • 8 € élèves des écoles de théâtre partenaires
  • 7 € bénéficiaires de minima sociaux (CMU, RSA, AAH)
  • 7 € le samedi soir pour les étudiants de moins de 30 ans

Détail des tarifs

À propos

Du vendredi 14 au dimanche 23 juin 2013, à 20h

Gauvain est le neveu préféré du Roi Arthur. Il est un des plus éblouissants chevaliers de la Table Ronde où il entre le jour même du mariage du roi. Son personnage a pour modèle une divinité solaire celte : dans les combats, sa force, faible à l’aube, augmente avec le jour. Il est invincible à midi, mais devient fragile à mesure que le soir tombe. Le sommeil le prend dès que le soleil disparait. Il aime les demoiselles. Elles le lui rendent bien et le courtisent, au grand déplaisir de leurs pères et frères, mais il est le contraire de Don Juan car il séduit en aimant et ne fait jamais volontairement de la peine.

Gauvain et le Chevalier Vert raconte une année de la vie de son héros. Il y triomphe de deux grandes épreuves : le défi d’un géant, qui semble impossible à relever ; et la tentative du Château des Dames et Demoiselles, forteresse de l’Autre Monde, où cherchent à l’attirer et à la retenir sa mère, sa grand-mère et sa sœur.

C’est la troisième pièce du Graal Théâtre après Joseph d’Arimathie et Merlin l’enchanteur. Scribes du cycle, nous nous sommes inspirés, entre autres sources, de Chrétien de Troyes et du grand poème médiéval anglais, Sir Gawain and the Green Knight. Florence Delay et Jacques Roubaud

Durée : 2h

 

 

[nggallery id=159]© Michel Cavalca

 

Distribution

Avec les permanences artistiques et les équipes du TNS et du TNP.
Scénographie et accessoires Fanny Gamet, Pieter Smit
Costumes Sylvette Dequest, Thibaut Welchlin
Coiffures, maquillage Catherine Nicolas.

Coproduction Théâtre National Populaire et Théâtre National de Strasbourg.

Vidéo

Biographies

Florence Delay Écrivaine, essayiste et traductrice, membre de l’Académie française depuis 2000. Comédienne dans les films de Robert Bresson, Chris Marker, Hugo Santiago, Benoît Jacquot et Michel Deville, elle a également travaillé avec Georges Wilson au TNP et a été chroniqueuse dramatique à la N.R.F. (1978-1985). Elle a reçu le Prix Femina pour son roman « Riche et légère » en 1983, ainsi que le prix de l’Essai de l’Académie française pour « Dit Nerval » en 1999. En 2012, elle a publié « Il me semble, mesdames », trente et une pièces sur le château de Fontainebleau, écrites dans le style Renaissance. On doit à cette grande hispaniste la traduction des plus grandes œuvres du théâtre espagnol, notamment l’adaptation très remarquée de « La Célestine » de Fernando de Rojas, dans la mise en scène de Christian Schiaretti en 2011.

Jacques Roubaud Poète, traducteur et mathématicien. Reconnu très tôt par Aragon, il publie un premier recueil de poésie en 1944 intitulé « Poésies juvéniles », puis un second en 1952, « Voyage du soir ». Coopté en 1966 par Raymond Queneau, il devient membre de l’Oulipo. Ses multiples centres d’intérêt le portent vers la poésie japonaise aussi bien que vers la littérature médiévale ou la poésie des troubadours, dont il est l’un des grands spécialistes en France. Il obtient le prix France Culture en 1986 pour son recueil de poèmes « Quelque chose noir ». Traducteur de Pétrarque et de Lewis Carroll, participant aussi bien à des ouvrages collectifs de poésie polyglotte, à une anthologie du sonnet français qu’à une retraduction de la Bible, il a également composé un recueil de poésie étrangère intitulé « Traduire, journal », 2000. Jacques Roubaud a reçu pour l’ensemble de son œuvre le Grand prix national de la poésie du ministère de la Culture en 1990 et le Grand prix de littérature Paul-Morand de l’Académie française en 2008.

Julie Brochen Comédienne et metteure en scène, elle dirige le Théâtre National de Strasbourg et son École supérieure d’art dramatique depuis 2008, après avoir dirigé le Théâtre de l’Aquarium, 2002- 2008. En 1993, elle fonde sa compagnie Les Compagnons de Jeu après une formation au CNSAD de Paris et au Théâtre de Moscou sur le théâtre de Tchekhov. Elle a joué sous la direction de nombreux metteurs en scène, notamment Jean-Pierre Vincent, « L’Échange » de Paul Claudel. Parmi ses créations : « Penthésilée » de Kleist, « Oncle Vania » de Tchekhov, « Hanjo » de Yukio Mishima, pour lequel elle a reçu le Molière de la Compagnie, « L’Échange » de Paul Claudel au Festival d’Avignon, ou encore « La Cerisaie » de Tchekhov, « Dom Juan » de Molière. Elle a également mis en scène des opéras, comme « La Petite Renarde rusée » de Janácek au Festival d’Aix. Elle vient de co-signer la mise en scène de « Merlin l’enchanteur« , deuxième pièce du Graal Théâtre, avec Christian Schiaretti.

Téléchargements

Le programme de salle (pdf /1,6mo)

  Le dossier de presse (pdf / 2,75mo)

Le dossier pédagogique (pdf /2,91mo)

Menu