Spectacle
Back into Nothingness

Back into Nothingness

Back into Nothingness

composition Núria Giménez-Comas / texte Laure Gauthier / direction musicale Nicole Corti

Vendredi 16 mars
et samedi 17 mars 2018
Grand théâtre, salle Roger-Planchon
Durée : 50 minutes

Les dates réserver

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mars 2018
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Billetterie

Les tarifs

  • 25 € plein tarif
  • 20 € retraités, groupes à partir de 8 personnes (aux mêmes spectacles et aux mêmes dates)
  • 14 € demandeurs d’emploi, détenteurs de la carte mobilité inclusion, accompagnateur PSH, personnes non imposables
  • 12 € moins de 30 ans, étudiants
  • 12 € professionnels de la culture
  • 8 € élèves des écoles de théâtre partenaires
  • 7 € bénéficiaires de minima sociaux (CMU, RSA, AAH)
  • 7 € le samedi soir pour les étudiants de moins de 30 ans

Détail des tarifs

À propos

monodrame scénique pour comédienne-chanteuse, chœur mixte et électronique

Monodrame pour voix soliste, dont le titre est emprunté à une gravure du symboliste allemand Max Klinger (Ins Nichts zurück), Back into Nothingness, qui figure un corps renversé en arrière, comme en lévitation. Cette gravure a inspiré l’auteure à revenir sur le destin de l’orphelin Kaspar Hauser, qui a défrayé la chronique dans l’Europe du début du XIXe siècle. Cet enfant trouvé, arrivé en 1828 aux portes de Nuremberg après dix-sept ans de captivité dans une cache sombre, répétait une seule phrase, alors qu’il avait les capacités cognitives et linguistiques d’un enfant de deux ans : « Cavalier veut comme père était. » Il est devenu un cobaye de la science. Depuis, il n’a cessé d’inspirer les poètes, de Verlaine à Handke, qui ont voulu voir en lui une icône de la poésie de la nature, pure et innocente. Mais le monodrame Back into Nothingness n’est pas une ballade romantique. Ici, le destin de Kaspar est une image de notre société capitaliste tardive qui a soif de gros titres et iconise la souffrance. La langue, la profération, le chant et la musique font exister cette aspiration sourde-muette au langage primitif et donnent une voix au trauma, dans des moments où la raison défaille et laisse apercevoir la densité de l’être.

En partenariat avec Biennale Lyon Musiques en scène

Biographies

Núria Giménez-Comas

Núria Giménez-Comas étudie à Barcelone le piano, puis les mathématiques, avant de s’orienter vers la composition. En 2012, elle participe à l’atelier In Vivo-Vidéo de l’Académie ManiFeste puis elle suit le cursus de l’Ircam. Elle travaille avec l’Orchestre de chambre de Genève, le Brussels Philarmonic, et participe à des résidences prestigieuses avec des professeurs comme Chaya Czernowin, Brian Ferneyhough et Kaija Saariaho. Elle a été lauréate de nombreux concours et ses pièces ont été jouées par des interprètes réputés comme le Quatuor Diotima, l’Ensemble Contrechamps, Harry Sparnaay, le trio du Klangforum de Vienne. Elle est membre fondateur de l’Ensemble Matka à Genève.

Laure Gauthier

Laure Gauthier, auteure d’essais, écrit des textes poétiques qui seront publiés et qu’elle retravaille ensuite, sous forme de livrets, en étroite collaboration avec les compositeurs/trices pour la scène. Cet enrichissement mutuel fait naître des textes composés selon des principes de densité, de longueur, de rythme, de timbre, de silence ou encore de contamination. Il s’agit de travailler « contre la musique », donc corps-à-corps avec elle, à la fois adossée et en opposition à elle, pour ne jamais la redire.

Nicole Corti

Nicole Corti, chef d’orchestre, chef de chœur et pédagogue. En 2008, à Lyon, elle succède à Bernard Tétu. Elle enseigne la direction de chœur. Chef des chœurs à Notre-Dame de Paris de 1993 à 2006, elle développe le répertoire en favorisant la musique des XXe et XXIe siècles, tout en dirigeant les grandes œuvres du répertoire romantique et d’oratorio. Avec le chœur Britten, créé en 1981, elle atteint rapidement une renommée internationale grâce aux nombreux concerts donnés en Europe et aux États-Unis. Nicole Corti a été récompensée à deux reprises par le prix Liliane-Bettencourt pour le chant choral de l’Académie des Beaux-Arts et a été élevée, en 2002, au grade de Chevalier dans l’ordre national du Mérite.

Distribution

création dans le cadre de la Biennale Musiques en scène 2018

avec Anna Clementi comédienne-chanteuse et le Choeur Spirito

scénographie Giuseppe Frigeni
réalisation en informatique musicale Max Bruckert

coproduction Grame – Centre national de création musicale, Ircam-Centre Pompidou, Festival Archipel, Choeur Spirito, Théâtre National Populaire

Interview vidéo

En lien avec le spectacle

  • Projection « L’énigme de Kaspar Hauser » de Werner Herzog (1974, 1h50 / VOSTF). Samedi 10 mars à 11h15, En présence de Laure Gauthier, auteure de Kaspar de pierre. En savoir plus
  • Lecture de Kaspar de pierre
    Mercredi 14 mars à 19h00 au Goethe Institut . En savoir plus
  • Prélude
    Vendredi 16 mars à 19h00, la découverte d’une œuvre, de son auteur, de l’histoire sous une forme accessible à tous avec Laurent Cassagnau, maître de conférences à l’ENS de Lyon (Département des langues/ Allemand). En savoir plus

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