Spectacle en VO surtitré

Tous des oiseaux

texte et mise en scène Wajdi Mouawad

Du mercredi 28 février
au samedi 10 mars 2018
Grand théâtre, salle Roger-Planchon
Durée : 4h, un entracte compris

Les dates réserver

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Billetterie

Les tarifs

  • 25 € plein tarif
  • 20 € retraités, groupes à partir de 8 personnes (aux mêmes spectacles et aux mêmes dates)
  • 14 € demandeurs d’emploi, détenteurs de la carte mobilité inclusion, accompagnateur PSH, personnes non imposables
  • 12 € moins de 30 ans, étudiants
  • 12 € professionnels de la culture
  • 8 € élèves des écoles de théâtre partenaires
  • 7 € bénéficiaires de minima sociaux (CMU, RSA, AAH)
  • 7 € le samedi soir pour les étudiants de moins de 30 ans

Détail des tarifs

À propos

Spectacle en arabe, hébreu, anglais, allemand,
surtitré en français

Titre indiqué sur la brochure : Le Chant de l’oiseau amphibie
Attention horaire spécial en soirée : 19h30 au lieu de 20h00

Cette pièce est née de chemins qui se croisent. Wajdi Mouawad fait d’abord la connaissance de Natalie Zemon Davis, historienne américaine, et de son ouvrage Léon l’Africain, qui retrace l’histoire de Hassan Al-Wazzan, à la fin du XVe siècle. Fait prisonnier par des chrétiens, il fut condamné à l’exil et converti au christianisme. On appelle cela une rencontre avec l’idée absolue de l’Autre. Wajdi Mouawad, après avoir interrogé sa responsabilité et celle de ses concitoyens dans des récits qui mettent en scène la guerre civile libanaise, tente, avec Le Chant de l’oiseau amphibie, de dépasser la ligne rouge qu’il s’est toujours fixée, celle d’écrire les douleurs de l’ennemi.

Dynamitée par la violence du monde d’aujourd’hui, l’histoire intime d’Eitan, jeune scientifique allemand d’origine israélienne confronté à un violent conflit avec son père, montre comment, dans les luttes fratricides, il n’existe aucune réalité qui puisse dominer une autre. Tout conflit cache un labyrinthe où va, effroyable, le monstre aveugle des héritages oubliés.

[nggallery id=305] © Simon Gosselin

Biographie

Wajdi Mouawad

Wajdi Mouawad, auteur, metteur en scène, plasticien et comédien, naît en 1968. Il passe son enfance au Liban, son adolescence en France et plus d’une vingtaine d’années au Québec avant de s’installer en France. Avec sa première compagnie, Théâtre Ô Parleur, puis avec les suivantes, Abé Carré Cé Carré au Québec et Au Carré de l’Hypoténuse en France, il monte ses propres textes, publiés aux éditions Leméac/Actes Sud-Papiers, et écrit notamment les romans Visage retrouvé et Anima. En 2000, il prend la direction artistique du Théâtre de Quat’Sous à Montréal pour quatre saisons puis celle du Théâtre français du Centre National des Arts à Ottawa. En 2009, il est artiste associé au Festival d’Avignon, où il présente Le Sang des Promesses (Littoral, Incendies, Forêts, Ciels). Il est nommé à la direction de La Colline – théâtre national en 2016. À l’invitation de l’Opéra de Lyon et de la Canadian Opera Company, il met en scène L’Enlèvement au sérail de Mozart la même année. Distingué par de nombreuses reconnaissances dont le Prix de la Francophonie de la SACD pour l’ensemble de son travail, il est nommé Chevalier de l’Ordre National des Arts et Lettres puis Artiste de la paix, reçoit le Doctorat Honoris Causa de l’École Normale Supérieure ainsi que le Grand Prix du théâtre de l’Académie française. Au TNP, il a présenté Seuls et Sœurs la saison passée, les premiers chapitres de son nouveau cycle dit « Domestique », que complèteront les créations de Frères, Père et Mère.

Distribution

avec Jérémie Galiana, Victor de Oliveira, Leora Rivlin, Judith Rosmair, Darya Sheizaf, Rafi Tabor, Raphael Weinstock, Souheila Yacoub

assistanat à la mise en scène Valérie Nègre
dramaturgie Charlotte Farcet
conseil artistique François Ismert
conseil historique Natalie Zemon Davis
musique originale Eleni Karaindrou
scénographie Emmanuel Clolus
lumières Éric Champoux
réalisation sonore Michel Maurer
costumes Emmanuelle Thomas

traductions
Jumana Al Yasiri arabe
Eli Bijaoui hébreu
Linda Gaboriau anglais
Uli Menke allemand

production La Colline – théâtre national

création à La Colline, novembre 2017

Revue de presse

« Une nouvelle fois, Wajdi Mouawad enflamme les planches : avec Tous des oiseaux, l’auteur et metteur en scène libano-québécois signe son premier grand spectacle depuis qu’il a pris la direction du Théâtre national de la Colline, à Paris, à l’automne 2016. Il retrouve, avec cette pièce incandescente, la force des grands récits théâtraux qui l’ont rendu célèbre – Littoral, Incendies et Forêt. Et le public en redemande, qui réserve un accueil triomphal au spectacle.[…] Wajdi Mouawad est d’abord et avant tout un exceptionnel raconteur d’histoire, et celle-ci vous attrape dès les premières secondes pour ne plus vous lâcher. » Fabienne Darge, Le Monde, 27 novembre 2017. Lire l’article

« Dans une bibliothèque universitaire à Harlem, c’est le coup de foudre entre deux étudiants, Eitan (Jérémie Galiana), juif allemand et Wahilda (Souheila Yacoub), d’origine arabe. Ils partent en Israël à la recherche des origines d’Eitan, pour rencontrer Leah (Leoro Rivlin) la grand-mère qui tient les secrets de sa famille. Eitan est victime d’un attentat suicide, sa famille débarque de Berlin, et découvre sa liaison avec une jeune fille arabe. Sacrilège. Comment peut-on tomber amoureux de son ennemi ? […]On est totalement happé par le scénario échafaudé par Wajdi Mouawad, qui signe une pièce chorale passionnante. » Stéphane Capron, ScèneWeb, 19 novembre 2017. Lire l’article

« Tous des oiseaux se donne dans un décor léger d’Emmanuel Clolus, sans quasiment d’accessoires (une table, quelques chaises, quelques images projetées), une musique qui ne craint pas le romanesque (Eleni Karaindrou). Le rythme est haletant. Il y a des secrets, on l’a dit, des bombes, des tragédies passées qui insistent comme de lancinantes douleurs, des incompréhensions, de l’amour, de la haine aussi, des chasseurs bombardiers qui passent. Tout sonne juste, sans pathos excessif. » Armelle Héliot, Le Figaro, 21 novembre 2017. Lire l’article

« Beauté des langues emmêlées, de l’hébreu à l’arabe en passant par l’anglais et l’allemand ; acteurs internationaux à la présence immédiate ; fluidité des images comme jamais encore ne l’avait réussie le metteur en scène… Tout est saisissant. » Emmanuelle Bouchez, Télérama.

Interviews vidéo

 

 

En compagnie de Wajdi Mouawad :
Jeudi 11 mai 2017 à l’école normale supérieure de Lyon, Wjadi Mouawad, est allé à la rencontre d’étudiants pour répondre à leurs questions.

En lien avec le spectacle

  • Prélude
    Jeudi 1er mars à 18h30, la découverte d’une œuvre, de son auteur, de l’histoire sous une forme accessible à tous.
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  • Théâtromôme
    Dimanche 4 mars à 15h30. Pendant que les parents assistent au spectacle, les enfants sont accueillis dans un atelier en lien avec l’activité théâtrale.
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Documents

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