Création

de Molière
mise en scène, décor et costumes Macha Makeïeff

Du samedi 9 mars
au vendredi 22 mars 2024
Grand théâtre • salle Roger-Planchon
Durée : 2 h 30

du mardi au samedi à 20 h sauf jeudi à 19 h 30, dimanche à 15 h 30, relâche le lundi

Les dates réserver

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Billetterie

Les tarifs

  • 25 € plein tarif
  • 20 € retraités, groupes à partir de 8 personnes (aux mêmes spectacles et aux mêmes dates)
  • 14 € demandeurs d’emploi, détenteurs de la carte mobilité inclusion, accompagnateur PSH, personnes non imposables
  • 12 € moins de 30 ans, étudiants
  • 12 € professionnels de la culture
  • 8 € élèves des écoles de théâtre partenaires
  • 7 € bénéficiaires de minima sociaux (CMU, RSA, AAH)
  • 7 € le samedi soir pour les étudiants de moins de 30 ans

Détail des tarifs

À propos

Après Tartuffe Théorème, Macha Makeïeff poursuit son investigation autour de la figure de l’homme prédateur et crée Dom Juan. Dans cette mise en scène, tout se passe sous un clair-obscur très XVIIIe siècle français. Dans une atmosphère sadienne, le décor s’inscrit dans la sensualité épidermique d’un siècle où triomphe la figure du libertin, jusqu’aux plus grands excès.
Sous l’œil de Macha Makeïeff, Dom Juan sera libertin – non pas celui du Grand Siècle, penseur brillant et libre, mais celui du XVIIIe siècle, scandaleux et insolent. Asocial, menteur et malfaisant, Dom Juan a tué, transgressé, trahi, abandonné. Il se donne sans cesse en spectacle, puisant dans la théâtralité son énergie vitale. Mais jusqu’à quel point la société tolérera-t-elle la figure du grand dérèglement ?
S’emparant de cette grande comédie de Molière, Macha Makeïeff propose une aventure plastique délicieusement baroque qui nous interroge : où en sommes-nous de la séduction, du désir, de l’emprise.
Metteuse en scène, autrice et plasticienne, elle a notamment dirigé La Criée – Théâtre national de Marseille. Elle publie des essais, imagine des expositions ; depuis 2014, elle conçoit les costumes des spectacles de Jean Bellorini. Elle s’entoure de fidèles artistes, comme Jean Bellorini à la lumière, Sébastien Trouvé à la création sonore. Elle retrouve dans une distribution étonnante Xavier Gallais, inquiétant Tartuffe, qui est ici le « grand seigneur méchant homme » ; à ses côtés, Irina Solano donne à Elvire tout son éclat, Vincent Winterhalter est Sganarelle. L’étrange valet sera-t-il le maître du destin ?

Biographies

Molière

Molière, Jean-Baptiste Poquelin de son vrai nom, est baptisé le 15 janvier 1622 à Paris, en l’église Saint-Eustache. Fils d’un tapissier, il fait ses classes chez les jésuites avant d’aller étudier le droit à Orléans. Avec Madeleine Béjart, il crée l’Illustre-Théâtre, qui est un échec en raison de dettes contractées et, en août 1645, il est même emprisonné. Il quitte alors Paris pour la province. Il y restera treize ans. En 1658, Molière revient à Paris pour jouer Nicomède et Le Dépit amoureux devant le roi. C’est la pièce Les Précieuses ridicules, 1659, qui lui apporte la célébrité. Il obtient du roi la salle du Petit-Bourbon puis, à partir de 1660, celle du Palais-Royal où il remporte de nombreux succès en tant qu’auteur, acteur et directeur de troupe. Le Tartuffe, jouée pour la première fois en 1664 à Versailles, pièce dans laquelle il critique l’hypocrisie des faux dévots, fait scandale. La pièce est interdite par le roi sous la pression des dévots qui se sentent visés. En 1665, Dom Juan suscite également des remous. Malgré son succès, la pièce est retirée. Molière continue cependant de bénéficier de la faveur du roi. Viennent les pièces Le Misanthrope, 1666 ; George Dandin, L’Avare 1668 ; Le Bourgeois gentilhomme, 1670 ; Les Fourberies de Scapin, 1671 ; Les Femmes savantes, 1672… Épuisé par le travail et la phtisie, Molière meurt le 17 février 1673 après la quatrième représentation du Malade imaginaire. Il jouait le rôle d’Argan.

Macha Makeïeff

Elle est autrice, metteuse en scène et plasticienne. Après des études de littérature et d’histoire de l’art à la Sorbonne, à l’Institut d’Art de Paris et au Conservatoire de Marseille, elle rejoint Antoine Vitez qui lui confie sa première mise en scène. Elle crée avec Jérôme Deschamps une compagnie et plus de vingt spectacles joués en France comme à l’étranger. Ils fondent ensemble « Les Films de mon Oncle », pour le rayonnement de l’œuvre du cinéaste Jacques Tati, et réalisent pour Canal+ Les Deschiens. À La Criée, Théâtre national de Marseille, qu’elle dirige de 2011 à 2022, elle crée Les Apaches, Ali Baba, Lumières d’Odessa de Philippe Fenwick, Trissotin ou Les Femmes Savantes de Molière, Les Âmes offensées #1 (Les Inuit), #2 (Les Soussou) et #3 (Les Massaï) selon les carnets de l’ethnologue Philippe Geslin, et La Fuite ! de Mikhaïl Boulgakov en 2017. Macha Makeïeff conçoit les décors et costumes de ses créations. Elle réalise les costumes de La Bonne Âme du Se-Tchouan, de Karamazov, d’Erismena, du Jeu des Ombres et d’Il Tartufo et du Suicidé, vaudeville soviétique, mises en scène de Jean Bellorini, de Bouvard et Pécuchet et de L’Avare de Jérôme Deschamps, de Sarah Bernhardt Fan Club de Juliette Deschamps. Elle monte plusieurs opéras et collabore avec John Eliot Gardiner, William Christie, Louis Langrée ou Christophe Rousset. Elle publie des essais aux éditions du Chêne, Séguier, Seuil et Actes Sud. En 2019, elle crée Lewis versus Alice au Festival d’Avignon, et présente l’exposition Trouble Fête, Collections curieuses et Choses inquiètes, à la Maison Jean Vilar. La même année, son livre Zone céleste paraît aux éditions Actes Sud. Elle assure différentes master class à l’étranger, préside le Conseil artistique et scientifique du Pavillon Bosio École Supérieure d’Arts Plastiques de Monaco et a présenté une adaptation de l’exposition Trouble Fête au Musée des Tapisseries d’Aix-en-Provence en 2021. Sa dernière création, Tartuffe-Théorème de Molière, a été présentée au TNP en 2021-2022 ; à cette occasion, l’exposition Trouble Fête s’est déployée dans l’ensemble du théâtre.
Depuis 2022, Macha Makeïeff dirige sa Compagnie MadeMoiselle. Elle prépare une adaptation de Qui je suis de Pier Paolo Pasolini.

Distribution

avec Xavier Gallais, Joaquim Fossi, Khadija Kouyaté, Xaverine Lefebvre, Anthony Moudir, Irina Solano, Pascal Ternisien, Vincent Winterhalter et la mezzo-soprano Jeanne-Marie Lévy

lumière Jean Bellorini assisté de Olivier Tisseyre
son Sébastien Trouvé assisté de Jérémie Tison
maquillage, perruques Cécile Kretschmar
mouvement Guillaume Siard
toile peinte (clavecin) Félix Deschamps Mak
régie générale André Neri
régie plateau Marine Helmlinger
machiniste accessoiriste  Jeanne Doireau
assistanat à la mise en scène Lucile Lacaze
assistanat à la scénographie Nina Coulais
assistanat aux costumes Laura Garnier
stagiaire technique Joamin Vasseur
stagiaire Louise Chatelain

 

coordination Mathieu Gerin
administration Pauline Ranchin
diffusion Pascale Boeglin-Rodier

 

construction des décors et confection des costumes les ateliers du TNP
construction des accessoires DTMS Machiniste Constructeur du Lycée professionnel Jules Verne – Sartrouville

  • la pièce est parue aux éditions Gallimard, collection Folio théâtre.
  • production Compagnie MadeMoiselle – Macha Makeïeff
  • coproduction Théâtre National Populaire ; Théâtre national de Nice ; Châteauvallon-Liberté – scène nationale ; La Criée – Théâtre national de Marseille ; Les Théâtres, Aix-en-Provence
  • avec le soutien du Dispositif d’Insertion de l’ÉCOLE DU NORD, financé par le Ministère de la Culture et la Région Hauts-de-France
  • avec le soutien du dispositif d’insertion professionnelle de l’ENSATT
  • avec le soutien de Arsud
  • avec le soutien du Pavillon Bosio, École supérieure d’arts plastiques de Monaco
  • la Compagnie MadeMoiselle est soutenue par le ministère de la Culture

Extraits de presse

Le sens du comique de Macha Makeïeff répond à la noirceur du personnage. Tout comme son goût des étoffes et des couleurs. Attachée à la dimension plastique du théâtre, elle a confectionné les décors et les costumes, ajoutant aux corps, à la lumière et à la musique une dimension baroque et chatoyante. Ce langage total du théâtre, cette dimension picturale, sont pour elle aussi importants que le texte. Ariane Combes-Savary France Télévisions – Rédaction Culture

Gommant l’aspect victimaire des proies féminines de ce prédateur sans foi ni loi, la metteuse en scène fait ainsi tomber l’anti-héros de la domination des cieux et du patriarcat, dans celle d’une nouvelle ère où les femmes ne se laissent plus faire et comptent bien affirmer leurs droits. La lecture est subtile et intelligente. Elle offre de nouvelle perspective à cette pièce si complexe à monter, si difficile à réinventer. Olivier Frégaville-Gratian d’Amor L’Oeil d’Olivier

Portée par d’éblouissants comédiens, la mise en scène qui traverse avec maestria et souplesse tous les registres impressionne par sa beauté et sa capacité à faire sens ici et maintenant. Agnès Santi La Terrasse

Rendez-vous

  • Carte Blanche à Macha Makeïeff
    Musée des Beaux-Arts de Lyon
    vendredi 15 mars de 12h30 à 13h30
    plus d’infos

 

  • Stage de pratique théâtrale avec Joaquim Fossi
    → samedi 16 et dimanche 17 mars
    plus d’infos

 

  • Passerelle Cinéma
    Projection du film The Servant de Joseph Losey
    → samedi 16 mars à 11h15 au Comoedia, Lyon
    plus d’infos

 

  • Théâtromôme
    → garderie artistique le temps du spectacle
    dimanche 17 mars
    plus d’infos

 

  • Audiodescription
    → précédée d’une visite tactile du décor
    dimanche 17 mars à 14 h 30
    plus d’infos

 

  • Les jeudis du TNP
    → rencontre avec l’équipe artistique après le spectacle
    jeudi 21 mars
    plus d’infos

Documentation

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