Centenaire

d'après Ray Bradbury mise en scène Mathieu Coblentz

Du mardi 21 septembre
au samedi 25 septembre 2021
Petit théâtre • salle Jean-Bouise
Durée : 1h25

Les dates réserver

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Billetterie

Les tarifs

  • 25 € plein tarif
  • 20 € retraités, groupes à partir de 8 personnes (aux mêmes spectacles et aux mêmes dates)
  • 14 € demandeurs d’emploi, détenteurs de la carte mobilité inclusion, accompagnateur PSH, personnes non imposables
  • 12 € moins de 30 ans, étudiants
  • 12 € professionnels de la culture
  • 8 € élèves des écoles de théâtre partenaires
  • 7 € bénéficiaires de minima sociaux (CMU, RSA, AAH)
  • 7 € le samedi soir pour les étudiants de moins de 30 ans

Détail des tarifs

À propos

Création

Dans son roman paru en 1953, Ray Bradbury raconte l’histoire de Montag, qui vit dans un monde où les êtres, toujours en quête de plaisir, s’enivrent de vitesse, de drogues ou de violence. Cernés par des murs-écrans, tous semblent vivre heureux. Lui est pompier, mais les soldats du feu n’éteignent plus les incendies ; ils les allument. Juges, censeurs et bourreaux de la pensée, ils brûlent les livres. Pourtant, un jour, Montag en sauve un des flammes et se met à lire. Il commence alors à rêver d’un monde différent. Il s’enfuit et rencontre d’autres résistants qui apprennent les livres par cœur avant de les faire disparaître. Ce sont des Hommes-livres, qui emploient leur cerveau comme ultime espace de liberté et de résistance, gardant en mémoire la connaissance en attendant de pouvoir la restituer au monde…

Formé en autodidacte, auteur de centaines de nouvelles, romans, poèmes ou essais, Ray Bradbury fut l’un des écrivains les plus célèbres du XXe et du début du XXIe siècle. Relire Fahrenheit 451, c’est d’abord être pris de vertige. Vertige d’une pensée qui, au milieu des années 1950, alertait déjà des dérives possibles d’un monde fait de contrôle et d’uniformisation. Pour le faire entendre, Mathieu Coblentz imagine une petite faction de résistants qui enregistreraient ce roman clandestinement. Sept comédiens et musiciens recomposent ainsi le cheminement du héros, au rythme des arrangements musicaux de Jo Zeugma. La mise en scène est  joyeuse et virulente.

En 2019, après de nombreuses aventures artistiques au sein du théâtre, de l’opéra et du théâtre de rue, Mathieu Coblentz crée sa propre compagnie, Théâtre Amer. Le TNP l’accompagne dans ce projet en programmant dans le cadre du Centenaire Fahrenheit 451, le premier spectacle de la compagnie. Cette création est emblématique d’un désir de théâtre qui relie les êtres par la conjugaison subtile de la musique et du théâtre, à travers une fable qui invite à l’émerveillement devant la multitude des savoirs, disant la nécessité pour chaque génération de se les réapproprier. En alliant l’exigence du propos et un souci de clarté, ce spectacle intéressera les spécialistes de ce chef-d’œuvre de la littérature de science-fiction comme ceux qui n’en n’auraient jamais entendu parler. C’est à juste titre qu’il peut être qualifié de populaire.

 

Biographies

Mathieu Coblentz

Après des études d’histoire et de philosophie, il se forme aux techniques de la scène à l’école Claude Mathieu. Parallèlement, il dirige un lieu artistique parisien, La Vache Bleue. En 2005, il fonde la compagnie des Lorialets et monte avec Keziah Serreau et Agnès Ramy Jean et Béatrice de Carole Fréchette. En 2012, il écrit et joue Notre Commune, histoire méconnue racontée sur un char, sous la direction de Caroline Panzera.  Il met en scène plusieurs spectacles dans l’espace public (Les Crieuses publiques, La Visite express, Le Triporteur). La compagnie est accueillie en résidence durable par le Théâtre du Soleil. Il collabore au Théâtre Aftaab à la création de Ce jour-là. Il joue et travaille sous la direction de Marie Vaiana, Sylvie Artel, Hélène Cinque, Ido Shaked, Paula Giusti, Caroline Panzera, Jeanne Candel et Jean Bellorini. Depuis 2005, il prend part aux créations de Jean Bellorini à différents postes. Régisseur dans L’Opérette d’après L’Opérette imaginaire de Valère Novarina, comédien dans Tempête sous un crâne d’après Victor Hugo, il est collaborateur artistique pour La Dernière Nuit et L’Orfeo de Monteverdi, créations au festival de Saint-Denis, La Cenerentola de Rossini à l’Opéra de Lille, Erismena de Cavalli au festival d’Aix-en-Provence, 1793 d’après la création du Théâtre du Soleil avec la Troupe éphémère du TGP, Kroum au Théâtre Alexandrinski de Saint-Pétersbourg, Rodelinda de Händel à l’Opéra de Lille puis à Santiago du Chili. Il crée et anime au Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis, les « Lectures dans l’escalier » et y mène durant deux années des ateliers intergénérationnels.

En 2019, Mathieu Coblentz fonde, au Guilvinec, la compagnie Théâtre Amer qui intervient au Théâtre de Cornouaille, scène nationale de Quimper, et tisse des liens avec L’Archipel de Fouesnant et son public à travers diverses formes d’ateliers. En 2021, il adapte et met en scène Fahrenheit 451 d’après le roman de Ray Bradbury, créé au Théâtre Romain Rolland à Villejuif. Il recrée Notre Commune, histoire méconnue racontée sur un char qu’il interprète aux côtés de Vincent Lefèvre. Son prochain spectacle, L’Espèce humaine, douleur et mémoire, est en cours de création.

Ray Bradbury

Après avoir terminé ses études secondaires à Los Angeles en 1938, il se forme en autodidacte, travaillant le soir dans les bibliothèques et le jour à sa machine à écrire. Vendeur de journaux de 1938 à 1942, Ray Bradbury a publié sa première nouvelle en 1941. Auteur de centaines de nouvelles et de cinquante romans, ainsi que de nombreux poèmes, essais, opéras, pièces de théâtre et scénarios, il fut l’un des écrivains les plus célèbres de notre temps. Traduits dans le monde entier, ses romans et recueils, parmi lesquels Fahrenheit 451, Les Chroniques martiennes, Le Vin de l’été, Je chante le corps électrique, L’Homme illustré et Bien après minuit, lui ont valu une renommée internationale. Au cours de plus de soixante-dix ans de carrière, Ray Bradbury a inspiré des générations de lecteurs.

Distribution

avec Florent Chapellière, Olivia Dalric, Maud Gentien, Julien Large, Laure Pagès, Florian Westerhoff, Jo Zeugma

collaboration à la scénographie Clémence Bezat
lumière et régie générale Vincent Lefèvre
création musicale Jo Zeugma
costumes Marie-Lou Mayeur
régie son Simon Denis

Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, traduit par Jacques Chambon et Henri Robillot, est publié aux éditions Gallimard.

production Théâtre Amer
production déléguée EMC, Saint-Michel-sur-Orge
coproduction Théâtre Romain Rolland – scène conventionnée Art et création, Villejuif / Théâtre des Bords de Scène, Juvisy-sur-Orge / L’Archipel – Théâtre de Fouesnant
avec l’aide à la diffusion de la DRAC Bretagne – ministère de la Culture et de la Région Île-deFrance 
avec le soutien à la création du Département du Val-de-Marne
remerciements au Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis, au Théâtre de l’Aquarium et à François Sallé

Vidéo

Rendez-vous

• Rencontre après spectacle
À l’issue de la représentation, nous vous invitons à
un bord de scène avec l’équipe artistique.
jeudi 23 septembre
Plus d’infos

Documentation

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