Spectacle
Le Malade imaginaire, spectacle théâtre

Le Malade imaginaire

Le Malade imaginaire, spectacle théâtre

de Molière / mise en scène Michel Didym

Du jeudi 15 novembre
au samedi 1er décembre 2018
Grand théâtre, salle Roger-Planchon
Durée : 2h00

Les dates réserver

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Billetterie

Les tarifs

  • 25 € plein tarif
  • 20 € retraités, groupes à partir de 8 personnes (aux mêmes spectacles et aux mêmes dates)
  • 14 € demandeurs d’emploi, détenteurs de la carte mobilité inclusion, accompagnateur PSH, personnes non imposables
  • 12 € moins de 30 ans, étudiants
  • 12 € professionnels de la culture
  • 8 € élèves des écoles de théâtre partenaires
  • 7 € bénéficiaires de minima sociaux (CMU, RSA, AAH)
  • 7 € le samedi soir pour les étudiants de moins de 30 ans

Détail des tarifs

À propos

Tout public à partir de 12 ans

La nouvelle femme d’Argan, Béline, simule des soins attentifs mais ne vise, en réalité, que l’héritage de son mari. Lequel, à longueur de temps, se fait prescrire des saignées et des purges, dispensées par des médecins pédants, alors que sa santé est florissante. Toinette, sa servante, n’y tenant plus devant tant d’escroqueries et d’obsessions, se déguisera en médecin pour prodiguer à son maître des conseils. Elle en profitera pour tourner en ridicule la médecine, plongeant Argan dans le doute. Mais l’habit de médecin a sur lui si grand empire qu’il n’y voit que du feu. Quant à Béralde, navré par l’hypocondrie délirante de son frère, il l’engage à se faire médecin afin de pouvoir s’ausculter à loisir. Du côté de sa fille Angélique, le dilemme est cruel, elle aime Cléante, et Argan lui préfère Thomas Diaforus. S’il a tout du crétin, il a, pour le malade imaginaire, un atout considérable : il est médecin ! Toinette, désireuse de favoriser le destin des jeunes amoureux, recommande à Argan de contrefaire le mort. Cette supercherie fera tomber les masques… Si le traitement des éléments scéniques et des costumes est de facture classique, avec parfois quelques fantaisies anachroniques, c’est surtout le jeu des comédiens qui excelle à faire entendre ce grand texte, dans ses subtilités et sa force comique. Outrances, vérités, facéties, pantomimes. L’irrévérencieux Molière est aux commandes.

[nggallery id=318]© Serge Martinez

Biographies

Molière

Molière, Jean-Baptiste Poquelin de son vrai nom, est né à Paris. Avec Madeleine Béjart, il crée l’Illustre-Théâtre, qui est un échec en raison de dettes contractées et, en août 1645, Molière est même emprisonné. Cette année-là, il quitte Paris pour la province et y revient en 1658. C’est la pièce Les Précieuses ridicules, 1659, qui lui apporte la célébrité. Molière obtient du roi la salle du Petit-Bourbon puis, à partir de 1660, celle du Palais-Royal où il remporte de nombreux succès. Le Tartuffe fait scandale, la pièce est interdite par le roi sous la pression des dévots qui se sentent visés. Dom Juan suscite également des remous. Malgré son succès, la pièce est retirée. Viennent Le Misanthrope, George Dandin, L’Avare, Le Bourgeois Gentilhomme, Les Fourberies de Scapin, Les Femmes savantes… Molière meurt le 17 février 1673 après la quatrième représentation du Malade imaginaire. Il jouait le rôle d’Argan.

Michel Didym

Michel Didym étudie au TNS sous la direction de Jean-Pierre Vincent. Il a joué avec Alain Françon dans la Cour d’honneur du Palais des papes à Avignon, avec Jorge Lavelli au Théâtre National de La Colline, avec André Engel et Georges Lavaudant au TNP. Il reçoit le prix Villa Médicis pour son rôle dans Le Dépeupleur de Samuel Beckett, mise en scène Alain Françon. Après avoir été son collaborateur artistique, il fonde la compagnie Boomerang. Il crée le festival La Mousson d’été – Rencontres internationales des écritures contemporaines. Depuis 2010, il dirige le Centre dramatique national de Nancy où il crée notamment le festival RING, réunissant des spectacles du monde entier. Il a présenté en 2016 au TNP, Meurtres de la princesse juive, bon titre, publicité mensongère de Armando Llamas, créé avec la 75 e promotion de l’ENSATT. Il a mis en scène en janvier 2018 la comédie de Marguerite Duras, Les Eaux et Forêts. Le succès du Malade imaginaire l’amène jusqu’en Chine. C’est aussi en Chine qu’il a monté La véritable histoire d’Ah Q, de Lu Xun, avec des comédiens chinois.

Distribution

avec Michel Didym, Norah Krief, Sara Llorca, Catherine Matisse ou Johanna Nizard, Laurent Prache, Bruno Ricci, Jean-Marie Frin, François de Brauer, Jean-Claude Durand, une fillette dans le rôle de Louison

musique Philippe Thibault
scénographie Jacques Gabel
lumières Joël Hourbeigt
costumes Anne Autran
chorégraphie Jean-Charles Di Zazzo

production Centre dramatique national Nancy – Lorraine, La Manufacture
Théâtre National de Strasbourg
Théâtre de Liège
Célestins – Théâtre de Lyon

création à La Manufacture – Nancy, janvier 2015

Revue de presse

« Michel Didym signe une mise en scène joyeuse et grave, légère et profonde de l’ultime comédie de Molière : Le Malade imaginaire. André Marcon, comédien magnifique, calé sur son fauteuil de Molière, crédule et raisonneur, geignard, inquiet en mal de certitudes, égoïste et capricieux, comme retombé en enfance. Dans le rôle de la servante Dorine, Norah Krief lui fait face. Superbement industrieuse, elle est une force qui va. »
Didier Méreuze, La Croix

« Michel Didym cherche d’abord à surprendre et à rendre le texte de Molière accessible. Le rire et la dérision sont au rendez-vous, bien sûr, mais la tendresse l’emporte, ici, sur la cruauté. On est presque ému quand Béralde raisonne Argan. Un travail de distanciation dont Norah Krief, Toinette malicieuse en diable mais pas bien méchante, prend son parti. De même Jeanne Lepers, insolite Angélique dans un mimodrame de grande bringue effarouchée, et Bruno Ricci, vrai clown enragé pour incarner un Diafoirus carrément poilant. »
AL. C., Le Journal du Dimanche

« Dans sa mise en scène, Michel Didym exploite à fond la redoutable dynamique comique et sociale de cette dernière oeuvre de Molière, qui, jusqu’à son dernier souffle brocarda avec rage les discours des médecins. […] Car ce « Malade » est une sorte de petit bijou au naturel. Avec d’abord et avant tout un respect de la parole de l’auteur. De la musique des mots, et de l’idée, servis par une distribution très bien rodée. »
Gérald Rossi, L’Humanité

Interview vidéo

En lien avec le spectacle

  • Prélude « Mettre en scène Le Malade imaginaire : interpréter, restituer ou ressusciter Molière ? »
    Vendredi 16 novembre à 19h, la découverte d’une œuvre, de son auteur, de l’histoire sous une forme accessible à tous. Traduit en Langue des Signes Française.
    En savoir plus
  • Théâtromôme : Visite ludique du théâtre puis goûter
    Dimanche 25 novembre à 15h30. Pendant que les parents assistent au spectacle, les enfants sont accueillis dans un atelier en lien avec l’activité théâtrale.
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  • Rencontre après spectacle
    Jeudi 29 novembre à l’issue de la représentation, nous vous invitons à rencontrer des membres de l’équipe artistique.

Documents

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