Création

texte, peintures et mise en scène Valère Novarina

Du mardi 23 janvier
au samedi 27 janvier 2024
Grand théâtre • salle Roger-Planchon
Durée : 3 h 30 (entracte compris)

du mardi au samedi à 19 h 

Les dates réserver

lunmarmerjeuvensamdim
janvier 2024
22
23
24
25
26
27
28
Billetterie

Les tarifs

  • 25 € plein tarif
  • 20 € retraités, groupes à partir de 8 personnes (aux mêmes spectacles et aux mêmes dates)
  • 14 € demandeurs d’emploi, détenteurs de la carte mobilité inclusion, accompagnateur PSH, personnes non imposables
  • 12 € moins de 30 ans, étudiants
  • 12 € professionnels de la culture
  • 8 € élèves des écoles de théâtre partenaires
  • 7 € bénéficiaires de minima sociaux (CMU, RSA, AAH)
  • 7 € le samedi soir pour les étudiants de moins de 30 ans

Détail des tarifs

1ère partie : 1 h 55
entracte : 20 min
2ème partie : 1 h 15

À propos

Valère Novarina compte parmi les plus grands poètes contemporains. Il est l’artiste qui creuse la langue, ouvre l’espace des mots pour y découvrir des galeries et cavernes insoupçonnées, à l’image de sa pièce Le Jeu des Ombres, récemment mise en scène par Jean Bellorini au TNP. Cette création sera comme un assemblage cubiste, sans modèle, à la manière d’une mosaïque byzantine, en quête de contrastes, de dépressions et de changements abrupts.
Artiste familier du TNP où il a notamment présenté L’Animal imaginaire ou Le Vivier des noms, Valère Novarina s’entoure ici de plusieurs acteurs fidèles et de quelques nouveaux visages. Il imagine un parcours dynamique pour chaque interprète, traçant pour chacun un sentier sur mesure. Les voix multiples se croisent et se recroisent, se déploient dans l’espace. Il y a des refrains, des thèmes, des fugues, des phrases qui ne reviennent plus, qui ne passent qu’une fois. Christian Paccoud, auteur-compositeur et interprète déjà aperçu dans Le Repas, L’Opérette imaginaire ou L’Origine rouge, signe la musique – une musique vraie, qui vient du centre profond, de la source rythmique de la langue. Il veille, tient le temps entre ses mains, accompagne chaque acteur dans sa traversée, celle de « l’animal chuté qui ressuscite en chantant ». Sur le plateau, tout est rythme, à commencer par la vie elle-même : pulsation, battement, retournement.

Biographie

Valère Novarina

Après avoir passé son enfance et son adolescence au bord du lac Léman et dans la montagne, il étudie à Paris la littérature et la philosophie. Il rencontre Roger Blin, Marcel Maréchal, Jean-Noël Vuarnet, Jean Dubuffet, veut devenir acteur mais y renonce rapidement. Il écrit tous les jours depuis l’âge de huit ans. Une activité graphique puis picturale se développe peu à peu en marge de ses travaux d’écriture : dessins des personnages, puis peintures des décors lorsqu’il commence, à partir de 1986, à mettre en scène certains de ses livres. En 2006, il entre au répertoire de la Comédie-Française avec L’Espace furieux. Dans sa bibliographie, on distingue les œuvres directement théâtrales, les romans sur-dialogués, monologues à plusieurs voix ou poésies en actes, et enfin les œuvres dites théoriques, qui explorent le corps de l’acteur où l’espace et la parole se croisent. Insaisissable et agissant, le langage est une matière dans l’œuvre de ce poète sans mesure. Ses livres sont publiés, pour la plupart, aux éditions P.O.L. Au TNP, Valère Novarina a présenté Le Monologue d’Adramélech en 1986, L’Origine rouge en 2000, La Scène en 2004, Le Vrai sang en 2011, L’Atelier volant en 2012, Le Vivier des noms en 2016 et L’Animal imaginaire en 2019. En 2020, il répond à une commande d’écriture de Jean Bellorini et écrit Le Jeu des Ombres. En 2023, il publie La Clef des langues aux éditions P.O.L.

Distribution

collaboration artistique Céline Schaeffer

avec Valentine Catzéflis, Aurélien Fayet, Manuel Le Lièvre, Sylvain Levitte, Liza Alegria Ndikita, Claire Sermonne, Agnès Sourdillon, Nicolas Struve, René Turquois, Valérie Vinci
et les musiciens Mathias Lévy et Christian Paccoud

dramaturgie Pascal Omhovère, Isabelle Babin et Adélaïde Pralon
assistanat de l’auteur Laura Caron
ouvrier du drame Richard Pierre
musique Christian Paccoud
direction des chœurs Armelle Dumoulin
répétiteur Loman Masmejean
scénographie Emmanuel Clolus
lumière Joël Hourbeigt
costumes et maquillages Charlotte Villermet, assistée de Corentine Quesniaux
réalisation costumes Nelly Graillot et l’atelier de la Colline

  • les textes de Valère Novarina sont publiés aux éditions P.O.L.
  • production Compagnie L’Union des Contraires
  • coproduction La Colline – Théâtre national ; Théâtre National Populaire
  • la Compagnie L’Union des Contraires est conventionnée par la DRAC Île-de-France – ministère de la Culture
  • avec le soutien de la SPEDIDAM

Documentation

La presse en parle

« Une épopée géniale, follement athlétique et farceuse. » Le Temps

« Le poète dramaturge enchante son public avec Les personnages de la pensée, un festival du langage dont on ressort la tête à l’envers. » Le Figaro

« En artiste facétieux qu’il est, Valère Novarina sait utiliser l’art du langage comme tremplin comique pour se moquer du monde et des Hommes, à commencer par lui-même. (…) Fidèles de Novarina ou nouveaux venus, aucun ne laisse déborder et toutes et tous profitent de cette écriture précise, affûtée, acérée pour ne pas transformer la parole en logorrhée. (…) Chacune et chacun donnent à leurs personnages des airs de créatures, dont on ne saurait dire s’ils sont déjà des animaux ou encore des humains, mais incarnent, à n’en pas douter, des êtres novariniens par excellence. Sceneweb

« L’étonnement qui est aussi un émerveillement devant les capacités infinies du langage est au cœur de ce spectacle construit sur le modèle d’une revue de music-hall où les numéros parfois chantés accompagnés à l’accordéon se télescopent allègrement. » Transfuge

« Avec Novarina, le verbe déraille, dérape, s’exclame, vocifère, s’attendrit, doux ou fort, tendre ou plaintif. » Chantiers de culture

« Alors qui sont finalement ces farfelus personnages ou plutôt antipersersonnages de la pensée qui ont donné son nom au spectacle ? Des voyants clownesques, ubuesques, qui cousent, décousent et recousent sans fin la langue, mettent le sens à l’envers et osent clamer en permanence ce dont on ne peut parler. Se célèbrent ainsi un savant mystère, une flamboyante messe langagière à travers des saynètes – presque des sketches à al de Funès ou à la Devos – où l’on rit à gorge déployée des malices d’un verbe attrape-tout qui malaxe en bouche, transforme et glorieusement déglutit. » Télérama

Rendez-vous

  • Les jeudis du TNP
    → rencontre avec l’équipe artistique après le spectacle
    jeudi 25 janvier
    plus d’infos
Menu