1888 – Pendant la nuit de la Saint-Jean, alors que le comte est absent et que le peuple se laisse aller à une joie exubérante, la jeune comtesse Julie, exaltée par l’heure et les circonstances, invite son valet de chambre Jean à danser. Elle le provoque et se donne à lui. Jean profite de cette situation pour réaliser un rêve longtemps caressé: devenir propriétaire d’un grand hôtel. Pour arriver à ses fins il convainc Julie à voler son père et à fuir. Elle se prend de haine pour cet être vil à qui elle se sent dorénavant liée et, tiraillée entre honte et mépris, ne sait plus à quoi se résoudre. Les deux amants décident pourtant de fuir.
Lorsque Julie tient à emporter son petit oiseau favori, Jean le décapite par bravade. Hors d’elle, elle se dresse en face de lui, le menace, le défie, l’incite à la tuer.
La tragédie se précipite : le comte rentre, Jean doit reprendre son rôle de valet, Julie, désormais sans volonté, obéit à une suggestion de Jean, prend le rasoir qu’il tient en main et sort en laissant entendre qu’elle vient de trouver le dénouement qui convenait…
Durée : 1h40
Dates des intégrales : Mademoiselle Julie et Créanciers
Les samedis 3 mars,10 mars, 17 mars et 24 mars 2012, à 17h30
Les dimanches 4 mars, 11 mars, 18 mars et 25 mars 2012, à 16h
Tarifs : 44 euros (plein tarif), 34 euros (retraités), 24 euros (moins de 26 ans, étudiants, demandeurs d’emploi, bénéficiaires de la CMU, professionnels du spectacle, personnes non-imposables)
Pour l’achat des intégrales, veuillez vous rapprocher de la billetterie du TNP
Idée : acheter vos places avec le chéquier TNP ( 4 places pour 68 euros !)
Production TNP — Villeurbanne
Le Figaro Magazine
Quatre acteurs magnifiques : Wladimir Yordanoff, image triomphante de la force, de la lucidité froide ; Clara Simpson, lumineuse révélation, d’une étonnante ambiguïté ; Clémentine Verdier, aiguë, aiguisée, altière ; Christophe Maltot enfin, superbement pitoyable. Deux spectacles exigeants et remarquables. Philippe Tesson