Dans une banlieue défavorisée, lors d’une fête de mariage, un jeune homme tue le père de sa petite amie. Seule une personne est témoin de la scène : la mère du jeune homme. Presque trois ans plus tard, le procès s’ouvre. Pour préserver l’anonymat des personnes mises en cause, leurs noms ont été remplacés par des noms de fiction : le prévenu s’appelle Hamlet ; la victime Polonius ; la plaignante, devenue ex-petite amie du prévenu, Ophélie ; la mère Gertrude. Hamlet jure que c’est un accident et plaide l’homicide involontaire. De son côté, Ophélie souhaite obtenir la peine maximale pour le meurtrier de son père. Un cas d’école quasi-universel pour ce fait divers désormais aux mains d’une authentique Cour de justice. Tandis que les personnes impliquées dans ce drame familial sont interprétées par des comédiens, ce sont de vrais avocats, juges, psychiatres et huissiers qui officient au nom de la Vérité. Hamlet est-il coupable ? Était-ce prémédité ? Est-il sain d’esprit ? Des réponses auxquelles la Cour et un jury populaire, constitué de personnes du public, devront répondre. Une situation mêlant fiction et réalité et dont le déroulement et l’issue varient à chaque représentation.
Tous les jours, retrouvez sur notre page Facebook et notre compte Twitter, le verdict du procès d’Hamlet !
© Pierre Abensur
Ce spectacle est actuellement complet. Néanmoins, des places peuvent se libérer jusqu’au dernier moment.
Vous avez la possibilité de vous inscrire sur liste d’attente auprès de la billetterie à billetterie@tnp-villeurbanne.com.
Roger Bernat est un metteur en scène catalan, architecte de formation. En 1996, il reçoit le prix Extraordinario à l’Institut del Teatre de Barcelone et co-fonde, deux ans plus tard, le centre de création théâtrale et chorégraphique General Elèctrica. Il le quitte en 2001 pour se consacrer à sa carrière d’auteur, metteur en scène et vidéaste. Roger Bernat propose des dispositifs interactifs à travers une mise en jeu des « spect’acteurs ».
Parmi ses créations, citons Domini Públic (2008), Le sacre du printemps (2010), Pendiente de voto (2012), Numax-Fagor-Plus (2013) et Desplazamiento del Palacio de La Moneda (2014). Ses spectacles ont tourné dans une vingtaine de pays.
Avec la participation
d’un président d’assises,
d’un avocat général,
d’un avocat de la défense et d’un avocat pour la partie civile,
d’un expert-psychiatre et d’un huissier-audiencier,
tous différents chaque soir.
Avec le concours du Barreau de Lyon.
Collaboration à la mise en espace Sylvie Kleiber
Production Dreams Come True — Genève
Coproduction
Le Phénix — Scène Nationale
Valenciennes
Huis a/d Werf — Utrecht
Théâtre du GRÜ — Genève
Accueil en résidence
Montévidéo, Marseille
Le Carré/Les Colonnes, Scène conventionnée
Saint-Médard-en-Jalles/Blanquefort
Avec le soutien de
Ville de Genève
République et canton de Genève
Pro Helvetia Fondation suisse pour la culture
Migros pour-cent culturel
Loterie Romande
Ministerio de Cultura-INAEM
Mécènes du sud, Marseille
Le Nouveau théâtre de Montreuil – centre dramatique national
CORODIS
Trois couleurs magazine
« Fidèle à sa façon (géniale) d’entrelacer fiction et documentaire, le néerlandais Yan Duyvendak fait sauter les conventions en s’emparant du Hamlet de Shakespeare. Sur scène, Ophélie et Hamlet sont joués par des comédiens, certes, mais ils font face à d’authentiques ténors du barreau et à un expert psychiatre »
Eric Demey / Mouvement
« Le télescopage produit un mélange des genres qui maintient le procès dans un entre-deux troublant. Cela suffit à lui donner vraisemblance et contemporanéité et à laisser le spectateur se projeter dans le cadre d’une véritable Cours d’assises.
Mais cet entre-deux ne serait rien s’il n’offrait, dans le même temps, au théâtre et à la justice – en les mêlant de si près – l’occasion de se dévoiler sous des jours nouveaux. »
Didier Méreuze / La Croix
« L’expérience dure deux heures trente. Elle est étonnante pour le spectateur mis à distance et en même temps intégré à cet enchevêtrement de fiction et de vérité. (…) Yan Duyvendak, qui a conçu ce spectacle « performance » avec Roger Bernat, met en avant sa dimension éthique et politique : « le public est invité à s’interroger sur le fonctionnement de la société, le droit et le pouvoir de juger les autres. (…) Il est banal d’imaginer un tribunal en théâtre, il l’est moins de transformer un théâtre en tribunal. »
Le dossier de presse (pdf / 232ko)
Le dossier d’instruction (pdf / 9.92mo)