Photo de une - Salves

Salves

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chorégraphie Maguy Marin

Du lundi 13 septembre
au dimanche 19 septembre 2010
Petit théâtre - Salle Jean Bouise
Durée : 1h00

Les dates réserver

lunmarmerjeuvensamdim
septembre 2010
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19
Billetterie

Les tarifs

  • 25 € plein tarif
  • 20 € retraités, groupes à partir de 8 personnes (aux mêmes spectacles et aux mêmes dates)
  • 14 € demandeurs d’emploi, détenteurs de la carte mobilité inclusion, accompagnateur PSH, personnes non imposables
  • 12 € moins de 30 ans, étudiants
  • 12 € professionnels de la culture
  • 8 € élèves des écoles de théâtre partenaires
  • 7 € bénéficiaires de minima sociaux (CMU, RSA, AAH)
  • 7 € le samedi soir pour les étudiants de moins de 30 ans

Détail des tarifs

À propos

Du 13 au 19 septembre 2010

En vue d’entamer cette nouvelle pièce, il me revient à l’esprit ce qui pour Turba nous a enthousiasmé dans le De rerumnatura de Lucrèce: les atomes déclinent perpétuellement, mais dans leur chute, ils font à un moment un écart dans leur course, le clinamen. Il suffit qu’un atome bifurque légèrement de sa trajectoire parallèle pour entrer ainsi en collision avec les autres d’où naîtra un monde, l’invention d’une forme nouvelle qui peut donner lieu à des conséquences inouïes.

De même, au sujet de la parabole de Franz Kafka sur laquelle s’appuie notre dernière pièce Description d’un combat, Hannah Arendt écrit que l’homme ouvre par sa présence une brèche dans le continuum du temps entre passé et futur faisant ainsi dévier les forces antagonistes très légèrement de leur direction initiale en créant une force diagonale qui ressemble à ce que les physiciens appellent un parallélogramme de forces.

Faisant allusion à la «perte de l’expérience» de Walter Benjamin provoquée par la répétition des catastrophes collectives du XXe siècle qui ont transformé le présent en un champ de ruines dépourvu d’inscription dans l’histoire, c’est-à-dire sans mémoire ni devenir, Georges Didi-Huberman nous propose dans son livre, Survivance des lucioles «d’élever, dans chaque situation particulière, cette chute à la dignité, à la beauté nouvelle, en faisant de cette pauvreté même une expérience selon la leçon de Walter Benjamin pour qui déclin n’est pas disparition.»
Il faut «organiser le pessimisme» disait Walter Benjamin.

Travailler donc à faire surgir ces forces diagonales résistantes, sources de moments inestimables qui survivent à l’oubli, ces voix qui, du fond des temps, nous font signe.

Travailler notre pessimisme et nos peurs et ainsi échapper à celle, ambiante, qui nous écrase et nous rend impuissants, tristes et fourbus.

Une forme légère, souple, mobile, capable de prendre la tangente, de pratiquer l’esquive et que nous voulons inqualifiable car nous aimons échapper à ce qui est reconnaissable et attendu.
Un dispositif léger qui permet de jouer sur des plateaux de petites ou moyennes dimensions dans des lieux d’une capacité d’accueil du public réduite.
Cela, avec l’accompagnement de 7 interprètes, complices des créations antérieures.

Dans le cadre de la Biennale de la danse de Lyon
Création 2010 et première mondiale

Durée : 1h00[nggallery id=79]

Distribution

Avec : Ulises Alvarez, Teresa Cunha, Matthieu Perpoint, Ennio Sammarco, AgustinaSario, Jeanne Vallauri, VaniaVaneau

Direction technique et lumières : Alexandre Béneteaud
Conception et réalisation du dispositif scénique : Michel Rousseau
Eléments d’accessoires : Louise Gros avec Pierre Treille
Réalisation des costumes : Nelly Geyres
Son : Antoine Garry

Coproduction : Biennale de la danse de Lyon, Théâtre de la Ville,
CCN Rillieux-la-Pape/Cie Maguy Marin.

Galerie photos

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