Silence, ça tourne

écriture Chrystèle Khodr
mise en scène Chrystèle Khodr et Nadim Deaibes

  • Festival Sens Interdits
  • Liban
  • Première française

Du au , 20h

salle Jean-Bouise

1 h 10

Rencontre

  • jeu 30 octobre 20h
  • Distribution

    avec Chrystèle Khodr
    scénographie et lumière Nadim Deaibes
    son Ziad Moukarzel

    Spectacle programmé dans le cadre du Festival Sens Interdits sensinterdits.org

    Spectacle créé en février 2023 au Riksteatern de Stockholm

    • production Riksteatern, The National Swedish Touring Theatre ; Théâtre des 13 vents, centre dramatique national de Montpellier

    • coproduction Théâtre national Wallonie-Bruxelles ; Teatre Nacional de Catalunya à Barcelone

    • avec le soutien de Hammana Artist House au Liban

  • Biographies

    Chrystèle Khodr

    Chrystèle Khodr vit à Beyrouth. Son travail émerge de l’urgence de reconstituer une mémoire collective à partir d’histoires personnelles et de fragments d’archives. Dans ses projets les plus récents, elle s’intéresse de plus en plus au mouvement de l’Histoire et son impact sur la temporalité et la narration au théâtre. Ces dernières années, ses pièces ont été jouées dans divers lieux et festivals au Moyen-Orient et en Europe et notamment au festival Sens Interdits, à la MC93, au Théâtre Vidy-Lausanne, à la Biennale des Arts de la Scène en Méditerranée, au NYU Abu Dhabi et au NTGent. Entre 2009 et 2012, elle crée des formats de pièces intimes et des solos : Bayt Byout, 2007 ou comment j’ai écrasé mes enveloppes à bulles et Beyrouth Sépia. Elle coécrit et met en scène le spectacle Titre Provisoire en 2017. En 2021, elle écrit et met en scène le spectacle Augures qui donne la parole à deux grandes figures du théâtre reconstituant le mouvement théâtral pendant les années de guerre civile. Dans le cadre de sa recherche sur la crise économique, elle crée le diptyque : La Montée et la chute de la Suisse d’Orient et Qui a tué Youssef Beidas ? – pièce sans acteurs qui questionne le mouvement du néolibéralisme à travers la névrose amoureuse. Sa dernière pièce Ordalie raconte l’amnésie organisée dans un pays où la frénésie de reconstruction prévaut sur un travail de mémoire indispensable. En 2024, elle retravaille son solo Silence, ça tourne, qui retrace les évènements du massacre du camp palestinien de Tal el Zaatar en 1976, à travers l’histoire réelle de Eva Ståhl, survivante du massacre.

    Nadim Deaibes

    Nadim Deaibes vit au Liban. Dans son parcours éclectique, il explore souvent des questions liées à la théorie de l’art de la performance et aux notions de collectif dans le théâtre. Il travaille comme directeur technique de festivals de théâtre, de danse et de musique dont le festival Zoukak Sidewalks, Bipod et le festival de Beiteddine ainsi que pour des expositions d’art contemporain, notamment au Beirut Art Center. En tant que scénographe et éclairagiste, il collabore avec plusieurs artistes de théâtre et de vidéo, ainsi qu’avec des compagnies de danse et des plasticiens. Il est éclairagiste de plusieurs spectacles de la Cie Zoukak dont The Love project, mais aussi I hate theater, I love pornography et Untitled dont il conçoit aussi la scénographie, ainsi que des deux performances de Mounira Al Qadiri Phantom Beard et Feeling Dubbing. Il signe également la scénographie du spectacle Tout bas si bas de Joanna Andraos et Wissam Koteit. Ses collaborations le mènent à implanter son travail dans le cadre de festivals internationaux tels que le Festival de Due Mondi à Spoleto, Aïchi Trinalle à Nagoya et le Kunsten Festival à Bruxelles. Éclairagiste sur la pièce Augures, scénographe et éclairagiste sur la pièce Ordalie, ces dernières années, Nadim s’implique étroitement dans le travail de l’autrice et metteuse en scène Chrystèle Khodr, avec qui il conçoit Qui a tué Youssef Beidas ? et compose le solo Silence, ça tourne. Aspirant à organiser et faciliter la collaboration entre les métiers techniques, les créateurs et créatrices d’art contemporain et de spectacle vivant, Nadim Deaibes crée ATOM, un collectif de techniciens et d’artisans dédié au secteur artistique au Liban.

Spectacle en arabe surtitré en français.

À partir de l’histoire vraie d’Eva Ståhl, infirmière suédoise, survivante du massacre du camp palestinien de Tel al-Zaatar en 1976, Silence, ça tourne raconte le siège du camp et en retrace les circonstances tragiques.
Chrystèle Khodr, actrice, autrice et metteuse en scène, vit à Beyrouth, où elle collabore régulièrement avec Nadim Deaibes. Leur travail tente de reconstituer une mémoire collective à partir d’histoires personnelles et de fragments d’archives. Ils reviennent ici sur un moment particulier de l’histoire du peuple palestinien pendant la guerre civile au Liban. Seule au plateau, Chrystèle Khodr déploie les voix qui témoignent d’une histoire qui ne cesse de se perpétuer et dont l’écho retentit encore aujourd’hui.

Rendez-vous

  • Rencontre avec l’équipe artistique après le spectacle

    → jeudi 30 octobre 2025