Politique environnementale

La question de la transition écologique infuse à tous les étages du TNP et dans tous les métiers du théâtre. De nombreux chantiers s’inventent ou se poursuivent, à notre endroit ou dans le cadre de multiples coopérations : recyclage, réemploi, gestion vertueuse des déchets, bilans carbone, écoconception des décors, mutualisation (salles, matériel), mobilité douce du public, partage de l’outil, choix de fournisseurs écoresponsables… et en particulier pour :

  • Un programme mené par l’ACDN

    Le TNP participe à un programme d’accompagnement des centres dramatiques nationaux à la transition écologique porté par l’Association des CDN, missionnée par le ministère de la Culture. Il propose l’acquisition de compétences et de connaissances, le partage d’expériences et des mises en action opérationnelles sur diverses thématiques qui traversent nos métiers : écoconception des décors, bâtiments et sobriété énergétique, mobilité des équipes artistiques et des œuvres, communication responsable, écoconception des projets artistiques et culturels, sobriété technique et numérique, cadre juridique de la transition…

  • La sobriété énergétique

    Le TNP teste le dispositif « So Watt », porté par la coopérative Mobilvolts, et dédié à la réduction de la consommation énergétique. Analyser en temps réel et de manière fine, via des centrales de mesure glissées dans les armoires électriques, la consommation électrique dans les bureaux, les salles, la scène ou les espaces publics, peut être révélateur des pics de consommation, de consommations inutiles ou surdimensionnées. Le résultat de ces mesures permettra d’identifier les usages inappropriés au quotidien ou au plateau pour faire évoluer les pratiques, et in fine réduire la consommation électrique globale.

    En parallèle, le chantier du passage à la Led au TNP a été réalisé aux ateliers de décors ainsi que dans les espaces publics (hall du théâtre et La Brasserie du TNP).

  • La sobriété numérique

    À l’heure où l’impact environnemental des usages numériques est bien réel, le TNP réduit sa consommation d’énergie et ses émissions de carbone liées aux activités numériques (sensibilisation des salariés aux pratiques numériques sobres, réduction des données stockées sur les serveurs, réutilisation du matériel informatique, optimisation des performances du nouveau site internet).

  • Réseaux et formation

    Le TNP est l’un des membres fondateurs du REER (Réseau événementiel éco-responsable) dont l’assemblée générale constitutive s’est déroulée en ses murs en décembre
    2024, après deux années de travail de préfiguration. Le réseau a pour vocation de rassembler les acteurs de l’événementiel culturel et sportif afin de faire de la transition écologique un paramètre incontournable de leurs activités. Aujourd’hui, le réseau est au travail.

    L’accompagnement de l’ACDN, association des centres dramatiques nationaux, quant à lui, a pris fin en décembre 2024. Le réseau des CDN s’organise maintenant pour poursuivre le chantier dans un élan de coopération. Ce dispositif d’action-formation de deux ans va faciliter, notamment, l’intégration dans les missions des CDN de CACTÉ (Cadre d’action et de coopération pour la transformation écologique) porté par le ministère de la Culture, véritable matrice de travail pour toute structure culturelle, sur la question environnementale.

  • Alimentation durable et réduction des déchets

    En 2024, les associations Mouvement de palier (réduction des déchets) et Récup & Gamelles (alimentation durable) ont accompagné huit salariés du TNP pour les former au
    changement des pratiques, en lien avec la transition écologique. Deux projets portés par ces salariés en sont issus : œuvrer pour une gestion plus vertueuse de l’alimentation des
    équipes accueillies (vrac, local, bio…) ; organiser des repas antigaspillage par et pour les salariés, avec un objectif de sensibilisation de ces derniers.

    Ces projets se construisent en étroite collaboration avec La Brasserie du TNP, dont la philosophie est fortement empreinte de considérations environnementales et qualitatives (produits frais et majoritairement issus de l’agriculture biologique et locale).

    En parallèle, la mise en place du tri sélectif, tant dans les parties publiques que privées, se poursuit sur l’intégralité des 15 000 m² de surface exploitable du bâtiment.